[:en]On the occasion of the International Women’s Rights Day, we, organizations and personalities from the Marseille European Forum, commit ourselves alongside women who, throughout the world, have taken the floor against patriarchal domination and for equality.
The global feminist wave, under the name of “Me too” or “Time’sUp”, but also the courageous struggles of Polish, Spanish and Croatian women against reactionary governments who wanted to prohibit or reduce the abortion right, indicate that our societies are ready to fight to defend the rights of women, and also to win new conquests.
The struggle for gender equality is an emancipatory fight as fundamental as social, democratic, peaceful and ecological issues. It must be a priority within the European Union and in Europe’s relations with the world. This implies a cross-cutting policy that takes into account all aspects of life, from equal wages to setting up public services that free up women’s time and safeguard their health. It also implies the ratification and the effective implementation of the Istanbul Convention, and the protection of migrant women who, under the current regime of inhospitality in the Union, are plagued by trafficking and the most regressive forms of violence and slavery.
Because this ideologically-driven policy requires us to break with the austerity and precariousness of work, with militarism and fortress Europe, we believe that the unity and convergences of women’s struggles are fundamental to change Europe.
We will actively participate in the initiatives of 8 March 2018, and call, as a continuum, that the feminist organizations of Europe make their demands heard and share their experiences at the next European Progressive Forum to be held from 9 to 11 November in Spain.[:fr]A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous, organisations et personnalités du Forum européen de Marseille, nous engageons aux côtés des femmes qui ont, dans le monde entier, pris la parole contre la domination patriarcale et pour l’égalité.
La lame de fond féministe mondiale dont « Me too » ou « Time’sUp » sont les noms, mais aussi les luttes courageuses des femmes Polonaises, Espagnoles et Croates contre les gouvernements réactionnaires qui voulaient interdire ou réduire l’avortement, indiquent que nos sociétés sont prêtes à se battre pour défendre les droits des femmes, mais aussi pour arracher de nouvelles conquêtes.
La lutte pour l’égalité femme-homme est un combat émancipateur aussi fondamental que les questions sociales, démocratiques, pacifiques et écologiques. Elle doit être une priorité au sein de l’Union européenne et dans les rapports de l’Europe avec le monde. Cela implique une politique transversale qui prenne en compte tous les aspects de la vie, depuis l’égalité salariale jusqu’à la mise en place de services publics libérant du temps pour les femmes et se préoccupant mieux de leur santé. Cela implique la ratification et la mise en œuvre effective de la Convention d’Istanbul, ainsi que la protection des femmes migrantes qui, sous le régime d’inhospitalité actuel dans l’Union, sont en proie aux trafics et aux formes de violences et d’esclavagisme les plus arriérées.
Parce que cette politique volontariste exige la rupture avec l’austérité et la précarisation du travail, avec le militarisme et l’Europe forteresse, nous pensons que l’unité et les convergences des luttes de femmes sont fondamentales pour changer l’Europe.
Nous participerons activement aux initiatives du 8 mars 2018, et appelons, comme une continuité, les organisations féministes d’Europe à faire entendre leurs revendications et partager leur expérience lors du prochain forum européen progressiste qui se tiendra du 9 au 11 novembre prochains en Espagne.[:]