In Europe, rights for all!
In Europe, with the coronavirus, women have been at the forefront in the fight against the pandemic. Women are the first victims of poverty. The pressure that women face due to precarious work and life has increased even more. The confinement has marked an explosion of gender and domestic violence. Today, almost 30% of women in the EU work part-time. Women in the EU earn on average almost 15% less per hour than men, and this has hardly changed in the last 10 years. This gap widens even more in terms of retirement, whereby women earn on average 40% less than men. Across Europe, single-parent families (female heads of households) are more exposed to poverty and precariousness than other families. Harassment at work has increased even more in the last period and the vast majority of companies and public institutions have not taken measures to combat the new forms of harassment. The most vulnerable women, victims of trafficking and sexual exploitation, do not see a way out of their situation due to a lack of protocols and circuits of care and support. Women see their fundamental rights attacked, such as the right to legal, safe and free abortion …
For all these reasons, the European Forum of green, progressives and left forces promotes a campaign of signatures that we will transfer to the European Commission and the European Parliament to demand:
• That public funds be denied to countries that violate the human rights of women, the LGTBI community, and migrants and victim of racism.
• That the European Union does not invest money or award contracts to companies that do not respect gender equality.”
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En Europe, des droits pour toutes !
En Europe, avec le coronavirus, les femmes ont été aux avant-postes de la lutte contre la pandémie. Les femmes sont les premières victimes de la pauvreté. La pression à laquelle les femmes sont confrontées en raison de la précarité du travail et de la vie s’est encore accrue. Le confinement a été marqué par une explosion des violences sexistes et conjugales. Aujourd’hui, près de 30% des femmes dans l’UE travaillent à temps partiel. Les femmes dans l’UE gagnent en moyenne près de 15% de moins par heure que les hommes, et cela n’a guère changé au cours des 10 dernières années. Cet écart se creuse encore plus en termes de retraite, les femmes gagnant en moyenne 40% de moins que les hommes. Dans toute l’Europe, les familles monoparentales (femmes cheffes de famille) sont plus exposées à la pauvreté et à la précarité que les autres familles. Le harcèlement au travail a augmenté encore plus au cours de la dernière période et la grande majorité des entreprises et des institutions publiques n’ont pas pris de mesures pour lutter contre les nouvelles formes de harcèlement. Les femmes les plus vulnérables, victimes de traite et d’exploitation sexuelle, ne voient aucune issue à leur situation pour faute de protocoles et de circuits de prise en charge et d’accompagnement. Les femmes voient leurs droits fondamentaux bafoués, comme le droit à un avortement légal, sûr et gratuit …
Pour toutes ces raisons, le Forum Européen des forces vertes, progressistes et de gauche promeut une campagne de signatures que nous transférerons à la Commission Européenne et au Parlement Européen pour exiger :
• Que les fonds publics soient refusés aux pays qui violent les droits humains des femmes, de la communauté LGTBI, des migrant-e-s et des personnes victimes de racisme.
• Que l’Union Européenne n’investit pas d’argent ou n’attribue pas de contrats à des entreprises qui ne respectent pas l’égalité des sexes. »